วันอังคารที่ 19 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

Cyclone tropical
En météorologie, un cyclone tropical est un type de cyclone (dépression) qui prend forme dans les océans de la zone intertropicale. Structurellement, un cyclone tropical est une large zone de nuages orageux en rotation autour de son centre et accompagné de forts vents. On peut les classer dans la catégorie des systèmes convectifs de méso-échelle puisqu'ils ont un diamètre inférieur à une dépression classique, dite synoptique, et que leur source d'énergie principale est le dégagement de chaleur latente causé par la condensation de vapeur d'eau en altitude dans leurs orages. On peut ainsi considérer le cyclone tropical comme une machine thermique, au sens de la thermodynamique.
L'importance de la condensation comme source principale d'énergie différencie les cyclones tropicaux des autres phénomènes météorologiques, comme les dépressions des latitudes moyennes, qui puisent leur énergie plutôt dans les
gradients de température préexistants dans l'atmosphère. Pour conserver la source d'énergie de sa machine thermodynamique, un cyclone tropical doit demeurer au-dessus de l'eau chaude, qui lui apporte l'humidité atmosphérique nécessaire. Les forts vents et la pression atmosphérique réduite au sein du cyclone stimulent l'évaporation, ce qui entretient le phénomène.
Le dégagement de chaleur latente dans les niveaux supérieurs de la tempête élève la température à l'intérieur du cyclone de 15 à 20
°C au-dessus de la température ambiante dans la troposphère à l'extérieur du cyclone. Pour cette raison, on dit des cyclones tropicaux qu'ils sont des tempêtes à « noyau chaud ». Notons toutefois que ce noyau chaud n'est présent qu'en altitude - la zone touchée par le cyclone à la surface est habituellement plus froide de quelques degrés par rapport à la normale, en raison des nuages et de la précipitation.

Catégories



On utilise une échelle de 1 à 5 pour catégoriser les ouragans selon la force de leur vent, selon l'échelle de Saffir-Simpson. Un ouragan de catégorie 1 a les vents les plus faibles, alors qu'un ouragan de catégorie 5 est le plus intense. Cette classification est relative, car des cyclones de catégories inférieures peuvent tout de même causer des dommages supérieurs à ceux des catégories supérieures, selon l'endroit frappé et les dangers qu'elles provoquent. En fait, les tempêtes tropicales peuvent elles aussi causer de graves dommages et des pertes de vies, surtout en raison des inondations.
Le
National Hurricane Center (le centre de prévision des cyclones tropicaux aux États-Unis) classifie les ouragans de catégorie 3 et plus comme étant des ouragans majeurs. Le Joint Typhoon Warning Center classifie les typhons dont les vents atteignent au moins 150 mi/h (241 km/h) comme étant des super typhons.
La définition de vents soutenus recommandée par l'OMM est une moyenne de dix minutes. Cette définition est adoptée par la plupart des pays. Toutefois, quelques pays utilisent des définitions différentes : les États-Unis, par exemple, définissent les vents soutenus en vertu d'une moyenne d'une minute, mesurée à 10 mètres au-dessus de la surface.
Les ingrédients d'un cyclone tropical incluent une perturbation météorologique pré-existante, des mers tropicales chaudes, de l'humidité, et des vents relativement faibles en altitude. Si les conditions requises persistent suffisamment longtemps, elles peuvent se combiner pour produire les vents violents, les vagues incroyables, les pluies torrentielles, et les
inondations qui sont associées à ce phénomène.
Il existe une contrepartie polaire au cyclone tropical, appelé le
cyclone polaire, dont l'extrême est la dépression polaire.
Baptême des cyclones
Le fait de donner un prénom aux cyclones tropicaux remonte à plus de deux siècles (XVIIIe). Cela répond à un besoin de différencier chaque événement des précédents. Ainsi les Espagnols donnaient au cyclone le nom du saint patron du jour. Les ouragans ayant frappé Porto Rico, le 13 septembre 1876 puis 1928, s'appellent tous les deux San Felipe. Le dernier avait frappé la veille la Guadeloupe et reste appelé le "Grand Cyclone" de 1928.
L'armée américaine, du début du
XXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, avait l'habitude d'utiliser l'alphabet phonétique des transmissions militaires avec l'année. En 1949, ce système fut officialisé dans l'Atlantique Nord. Mais au bout de trois années, en 1953, la liste répétitive fut remplacée par une autre liste utilisant, comme souvent dans l'armée, des prénoms exclusivement féminins. En 1954, la liste précédente fut reprise, mais il fut décidé de changer de liste chaque année.
Depuis
1979, suite aux critiques des mouvements féministes, les cyclones tropicaux sont baptisés avec des prénoms alternativement masculins et féminins. Un principe de cycles fut aussi établi. Basé sur 6 ans et six listes, les années paires débutent par un prénom masculin et impaires un prénom féminin. Ainsi la liste de 2000 est la même que celle de 1994 ; la liste de 2001 reprend celles de 1989 et 1995.
Mais lors de graves cyclones, les noms de ces derniers sont supprimés de la liste et remplacés afin de ne pas choquer la population en lui rappelant de trop mauvais souvenirs. Ainsi, dans la liste
2004, Matthew a remplacé le nom de Mitch. L'Ouragan Mitch tua environ 18 000 personnes dans l'Amérique Centrale en 1998. Les prénoms sont des prénoms en anglais, espagnol et français.
Les six listes prévoient 21 prénoms courants de A à W mais sans Q ni U, plutôt pauvres en prénoms. Ensuite, il est prévu d'utiliser les lettres grecques. En
2005, année de record avec 27 cyclones, la liste fut totalement utilisée jusqu'à Wilma, puis jusqu'à la lettre grecque Zeta.
Lieux de formation
Presque tous les cyclones tropicaux se forment à moins de 30° de l'équateur et 87% se forment à moins de 20° de celui-ci. Comme la force de Coriolis donne aux cyclones leur rotation initiale, ceux-ci se forment rarement à moins de 10° de l'équateur (la composante horizontale de la force de Coriolis est nulle à l'équateur) La formation d'un cyclone tropical à l'intérieur de cette limite est toutefois possible si une autre source de rotation initiale se manifeste. Ces conditions sont extrêmement rares et de telles tempêtes se forment, croit-on, moins d'une fois par siècle.
La plupart des cyclones tropicaux se forment dans une bande d'orages tropicaux qui encercle le globe terrestre, et qu'on appelle la
zone de convergence intertropicale (ZCIT).
De par le monde, il se forme en moyenne 80 cyclones tropicaux par année.
Cyclone tropical

วันอังคารที่ 12 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

Saint-Valentin



Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d'amour ainsi que des roses rouges qui sont l'emblème de la passion.
À l'origine fête de l'
Église catholique, le jour de la Saint-Valentin n'aurait pas été associé avec l'amour romantique avant le haut Moyen Âge. La fête est maintenant associée plus étroitement à l'échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu'un cœur ou un Cupidon ailé.
À l'envoi de billets au XIXe siècle a succédé l'échange de cartes de vœux. On estime qu'environ un milliard de ces cartes sont expédiées chaque année à l'occasion de la Saint Valentin, chiffre battu seulement par le nombre de cartes échangées lors des fêtes de
Noël. On estime aussi que 85% de ces cartes sont achetées par des femmes.

Les fêtes de la fertilité du mois de février

L'association du milieu du mois de février avec l'amour et la fertilité date de l'antiquité. Dans le calendrier de l'Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra.
Dans la
Rome antique, le jour du 15 février était nommé les lupercales ou festival de Lupercus, le dieu de la fertilité, que l'on représente vêtu de peaux de chèvre. Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome a moitié nu et touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la main. Les jeunes femmes s'approchaient volontiers, car être touchée ainsi était censé rendre fertile et faciliter l'accouchement. Cette solennité païenne honorait Junon, déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que Pan, le dieu de la nature.

Le rapprochement entre la Saint-Valentin et l'amour courtois n'est mentionné dans aucune histoire ancienne et est considéré par des historiens comme une légende. Il existe une légende selon laquelle la fête de la Saint-Valentin a été créée pour contrecarrer la pratique des lupercales par les jeunes amoureux qui dessinaient leurs noms sur une urne. Mais cette pratique n'est citée dans aucune source écrite de l'époque.
Le jour de la Saint-Valentin a longtemps été célébré comme étant la fête des célibataires et non des couples. Le jour de la fête, les jeunes filles célibataires se dispersaient aux alentours de leurs villages et se cachaient en attendant que les jeunes garçons célibataires les trouvent (définition des lupercales)
[réf. souhaitée]. À l'issue de ce cache-cache géant, les couples formés étaient amenés à se marier dans l'année. Ceci permettait de développer la démographie et stimuler l'expansion des villages.Cette pratique laissait libre cours à beaucoup de tricheries de la part de couples officieux ainsi que des hommes qui visaient une jeune fille en particulier et notamment « la plus belle du village », très courtisée.

La Saint-Valentin dans les pays non occidentaux

En Chine et à Taiwan, depuis les années 1980, la Saint-Valentin connait une popularité importante, notamment chez les jeunes, qui génère diverses activités commerciales. À part la Saint-Valentin, il existe une fête traditionnelle, le Qi Qiao Jie, pour les amoureux provenant d'une légende ancienne, dont la date est le 7 du septième mois du calendrier lunaire.
Au
Japon, cette pratique a été a une époque une obligation pour beaucoup de femmes, notamment les employées de bureau, qui devaient offrir des chocolats à tous leurs collègues masculins, parfois à un coût très élevé (ces chocolats etaient d'ailleurs appelés "Giri Choco", c’est-à-dire "chocolats d'obligation"). Le 14 mars est appelé white day (le jour blanc) , c'est un phénomène commercial créé au Japon et repris par la Coree du Sud, Taiwan et Hong Kong. A cette date les hommes sont censés offrir un linge (ou autre present) blanc à celles qui leur ont offert des chocolats. La jeune fille peut exiger à cette occasion un présent dont la valeur est trois fois supérieure à la valeur des chocolats offerts un mois plus tôt.
La Saint-Valentin s'est popularisée également en
Inde, au Pakistan et jusqu'en Arabie saoudite, provoquant l'hostilité de certains groupes opposés à cette influence « occidentale ».
Au Brésil, on ne parle pas de St-Valentin mais de "dia dos namorados" (jour des amoureux) fêté non pas le 14 février mais le 12 juin.