วันเสาร์ที่ 4 สิงหาคม พ.ศ. 2550

Obésité
L'obésité est un terme médical concernant une caractéristique physique caractérisé par une masse adipeuse plus importante que la plupart des gens, répartie de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l'organisme.
Elle peut avoir des répercussions importantes sur la santé de l'individu. Sa prévention est un problème de
santé publique.
Définition
Les graisses (et autres lipides), tout comme les sucres (glucides), servent à stocker l'énergie dans le corps. Les sucres fournissent une énergie utilisable rapidement, les graisses permettent de stocker beaucoup d'énergie dans peu d'espace.
La graisse est stockée dans des
cellules appelées lipocytes ou adipocytes. En cas de stock important, on distingue deux situations :
le surpoids : les adipocytes stockent de plus en plus de graisse et grossissent
l'obésité : lorsque les adipocytes arrivent à saturation, ils se multiplient.
Les évaluations courantes de l'obésité font intervenir la masse (que l'on appelle généralement de manière impropre le « poids ») et la taille : une personne qui pèse 100 kg n'aura pas la même corpulence si elle mesure 2 m plutôt que 1,60 m.
Le principal indicateur de mesure utilisé est l'
indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte de la morphologie de l'individu.
Pour les adultes, l'indice de masse corporelle est égal à la
masse (exprimée en kilogrammes) divisée par le carré de la taille de la personne (en mètre) :










exemple : 75kg : 1,75m²(=3.0625) = 24,49
Un IMC entre 18,5 et 25 est considéré comme normal chez un adulte.
Entre 25 à 30, on parle de surpoids (surcharge pondérale).
Au-delà de 30, on parle d'obésité.
De 35 à 40, on parle d'obésité sévère et, au-delà de 40, d'obésité morbide.
Il existe également un autre indicateur de surpoids : le rapport tour de taille/tour de hanches. Il doit être inférieur à 1 chez l'homme et à 0,85 chez la femme.
Il faut aussi savoir que la masse de graisse se répartit différemment chez les hommes et les femmes. Elle représente 10 à 15 % du poids corporel de l'homme et 20 à 25 % du poids de la femme. Elle s'accumule généralement sur l'abdomen et le thorax chez l'homme, sur les hanches et les cuisses chez la femme. Dans les deux cas, le surpoids est néfaste car il entraîne principalement des problèmes cardio-vasculaires chez l'homme et articulaires chez la femme.

Quelques chiffres
En 2004, l'obésité touche 300 millions de personnes dans le monde. Selon le professeur Barry Popkin, de l'université de
Caroline du Nord, ce chiffre serait plutôt de 800 millions en 2006[1]
Pays développés
En France, en 1965, seulement 3 % des enfants en âge scolaire étaient obèses selon l'IMC ; ils sont 25 % en 2004, 26 % au Canada[3] et 16 % aux États-Unis[4]. L'obésité de l'enfant est un problème majeur : acquise avant 5 ans, elle persiste à l'âge adulte.
Une étude de la Direction régionale des affaires sociales (DRAS) datant de 2002 et menée en
région parisienne permet d'affiner ce constat : 6,2 % des élèves de grande section (4 à 5 ans) scolarisés en école publique souffrent d’une obésité de degré I et 3,3 % de degré II. 11,8 % des enfants de réseaux d'éducation prioritaire (REP, populations défavorisées), contre 8,7 % de la population globale, sont atteints d’obésité de degré I ; 4,5 % contre 2,9 % de degré II.
D'après un rapport de l'International Association for the Study of Obesity (2007), 22,5 % des Allemands et 23,3 % des Allemandes sont obèses ; 75,4 % des hommes et 58,9 % des femmes souffrent d'un excès de poids en Allemagne, les plaçant ainsi en première place en Europe occidentale
[5]. Les causes évoquées sont l'absence de cantines scolaires et la forte consommation de bière.
Consommation de calories par personne et par jour (2000-2002)
[6]
Pays en voie de développement
On dénombre 115 millions d'obèses dans les pays en voie de développement ; on a paradoxalement des personnes souffrant à la fois d'obésité et de malnutrition. Ceci s'explique, en partie, par deux phénomènes :
la chute du cours mondial du
sucre ;
la fabrication d'huile est une activité subventionnée par les États dans nombre de ces pays ;
l'huile et le sucre sont ainsi les denrées les moins chères, ce qui n'empêche évidemment pas les personnes de souffrir aussi de carences en
protéines, vitamines, oligo-éléments, etc.
De toute façon l'obésité est une forme de
malnutrition.
En
2002, la Chine connaît une importante obésité (2,6% de la population à un IMC supérieur ou égale à 30) et de surpoids en général (14,7% de la population à un IMC supérieur ou égal à 25), qui touche ainsi environ 215 millions de chinois. Le problème est principalement présent chez les jeunes (entre 7 et 18 ans) où il connaît une très forte augmentation, de l'ordre de 28 fois entre 1985 et 2000, principalement chez les garçons. Les causes sont les mêmes que pour les pays occidentaux, avec notamment un régime alimentaire déréglé et un manque d'exercice physique
Causes
L'obésité est souvent le résultat d'un déséquilibre entre :
l'apport énergétique quotidien, souvent appelé AET : apport énergétique total, somme des
calories[8] apportées par :
les
glucides (sucres lents ou rapides, à index glycémique plus ou moins élevé) : saccharose, glucose, fructose, etc.,
les
lipides (acides gras) trouvés dans les huiles végétales et graisses animales notamment
et les
protéines, végétales (algues, lentilles par exemple) ou animales (viande, poisson)
et la somme des dépenses énergétiques :
échange de chaleur avec l'environnement, d'autant plus important que la température extérieure est faible
énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme (digestion p. ex.). Le
cerveau à lui seul consomme environ 20% de l'énergie totale
efforts physiques : marche, sport, activités physiques de toute sorte.
Quand l'organisme reçoit plus qu'il ne dépense, il stocke une partie de l'apport, sous forme de graisses dans le
tissu adipeux. Cependant le métabolisme de chacun, très différent selon les individus, joue un grand rôle, et certaines personnes vont donc plus facilement devenir obèses que d'autres (facteurs génétiques notamment).
L'explosion récente du nombre d'obèses est attribuée à plusieurs facteurs liés au mode de vie :
Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, une grande proportion des humains ont la possibilité de s'alimenter à suffisance, voire de se suralimenter ou de s'alimenter sans tenir compte de leurs besoins (par exemple en mangeant trop vite, ce qui ne permet pas de ressentir la satiété et d'interrompre alors le repas) ; auparavant on rencontrait régulièrement des épisodes de disettes et de
famines ;
De très nombreux aliments sont proposés, à toute heure du jour, indépendamment des repas, ce qui favorise le
grignotage et donc l'alimentation en dehors des cycles naturels. Il est difficile de gérer cette profusion de nourriture. Par ailleurs de nombreux aliments proposés sont à la fois gras et sucrés sans remplir l'estomac, ce qui dérègle les repères (la satiété n'est pas obtenue alors que les apports énergétiques sont déjà largement suffisants). Enfin, lorsque l'on mange toujours les mêmes aliments (ce qui était le cas traditionnellement), la satiété (perte d'envie de manger) indique que l'on a un apport énergétique suffisant ; lorsque les aliments consommés sont inhabituels, cette information est faussée.
L'industrie agroalimentaire a transformé trop d'aliments , augmentant leur index glicémique, et faussant l'utilité des calories: les calories aportées par les proteines ne sont pas les memes, au niveau bilan global, que celles aportées par les glucides. Resultat: beaucoup de produits "light", sans graisses mais aussi très pauvres en proteínes et chargés en edulcorants. Le raffinage et la presence du goût sucré dans ces nouveaux aliments industriels crée une veritable "toxicodépendance", qui, au long des ans, amene a une souffrance physiochimique quand l'organisme obèse en est privé.
La
sédentarité est une cause importante : en l'absence d'activité physique suffisante, la voiture et la télévision sont aussi nocives que la malnutrition ou les excès alimentaires.
Les sociétés contemporaines sont source de
stress, parfois même de sinistrose. De nombreux individus peuvent alors ressentir un vide moral en eux, qu'ils compensent par la nourriture. (Voir boulimie.)
L'obésité est de toute façon multifactorielle. Parmi les causes, le rôle de l'
hérédité est mieux connu : des gènes responsables ont été identifiés, qui interviennent sur la production par les adipocytes de leptine, une protéine agissant au niveau du système nerveux central sur le contrôle de l'appétit et de la dépense énergétique. On a remarqué également l'influence des modes de vie sur les facteurs génétiques. Notre corps a été habitué pendant des millénaires à faire face au manque, et la sélection naturelle a plutôt favorisé les personnes capables de stocker en période d'abondance pour faire face aux périodes de disette. Paradoxalement ce sont ces personnes qui sont le moins adaptées à une abondance régulière. Par ailleurs, avec une même alimentation et une même pratique physique, la prise de masse varie selon les individus (selon leur métabolisme).
En ce qui concerne l'alimentation, la quantité de sucre consommé n'est pas le seul critère, leur qualité (index glycémique, sucre complet versus raffiné) joue beaucoup ; de même la teneur en graisses n'est pas le seul critère, leur qualité joue également un grand rôle : les huiles de première pression à froid sont par exemple beaucoup plus favorables que les huiles raffinées (extraites à chaud, ce qui élimine une bonne partie des apports bénéfiques, anti-oxydants notamment, et/ou avec des solvants), et plus favorables que les graisses saturées.
Les types de lipides de l'alimentation sont les suivants, avec les propriétés suivantes pour l'organisme :
Stérol :
Cholestérol (aux 2/3 fabriqué par le foie) : Le cholestérol apporté par les aliments est généralement peu nocif. En revanche la production excessive (ou trop basse) par le foie, à partir des graisses consommées, augmente les risques cardiovasculaires. Dans les analyses du sang, il faut aussi distinguer le "bon cholestérol" (HDL) et le "mauvais" (LDL), seul en cause dans les maladies cardio-vasculaires. C'est le rapport entre les deux qu'il faut surveiller, plus que le total du cholestérol.
Phyto-stérols (Huiles, cacao, fruits, légumes) : Régulation du niveau de cholestérol. Propriétés anti-inflammatoires. Diminution des risques de cancer et d’hyperblastie de la prostate. Renforcement du système immunitaire. Augmentation du taux de DHEA.
Tocophérols :
alpha (Vitamine E), Beta, Gamma, Delta Huiles (sauf palme et coprah) :
Antioxydants : baisse des risques cardio-vasculaires et de cancers.
Phospholipides et sphingolipides (Œuf, soja, germe de blé) : Utiles au cerveau (neurones) et membranes cellulaires.
Acides gras
Saturés (Viandes, beurre, crème, huile de maïs…) : Augmentation des risques cardio-vasculaires (C.V.), aux doses consommées par la majorité, dans la plupart des pays développés. L'industrie agro-alimentaire préfère souvent des corps gras de substitution au beurre, mais ils sont encore pires par les insaturés Trans qu'ils contiennent :
«
Insaturés Trans » (Huiles raffinées, chips et frites industrielles, fritures, viennoiserie sans beurre, boulangerie de supermarché, margarines solides, biscuits secs, d’apéritif, craquelins, pâtisseries industrielles, pains de mie, quiches, tartes et pates à tarte industrielles, produits panés, pates à tartiner, sauces, vinaigrette, mayonnaises industrielles, graisses de bœuf, de mouton, produits laitiers) : Augmentation très forte des risques C.V. [9]: hausse du mauvais cholestérol (comme le beurre) mais aussi baisse du bon ! [10]
«
Mono insaturés (cis) », dont les Ω9 : (Huile d’olive, huiles végétales, graisse de canard, d’oie, chocolat) : Diminution des risques C.V.
Poly-insaturés
Oméga-3 (Huiles de noix, soja, colza, lin, groseilles, cassis, olive, poissons gras, crustacés) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Les Ω3 nécessitent suffisamment de Ω6 pour pouvoir être assimilés, mais les doses de Ω3 consommées dans les pays développés sont (beaucoup) trop faibles par rapport aux Ω6.
Poly-insaturés
Oméga-6 (Huiles de pépins de raisin, tournesol, noix, maïs, soja, colza, olive, graisses de volailles) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Une obésité est ainsi constatée chez des nourrissons voire des fœtus, sans pouvoir incriminer grignotage ou absence d'exercice. L'alimentation, trop riche en Ω6, de la mère est en cause, voire la composition de laits en poudre, calquée sur celle du lait de mères consommant trop d'Ω6. (Etudes de Gérard Ailhaud [1, pp14-16]).
De manière très paradoxale, les
régimes peuvent favoriser l'obésité. En effet, les mauvais régimes (pauvre en proteines et trop restrictifs) favorisent la perte de masse musculaire, qui est directement liée au métabolisme. Après ces mauvais régimes, il y a ralentissement du métabolisme et reprise accélérée du poids. Ces mauvais régimes sont carencés, principalement en apport protéique.
Les annonces de nourriture qui sont de plus en plus fréquente favorisent les gens à manger plus entre les repas. Donc ils s’habituent à trop manger. En plus, le manque d’activité physique est de plus en plus fréquent. Les sucres et le sel sont de plus en plus présents dans tout le marché de l’alimentation, en plus de tout, ils sont de moins en moins de bonne qualité.
[réf. nécessaire]
L'obésité pourrait avoir également une origine génétique : une mutation du gène FTO augmenterait très sensiblement le risque, et d'autant plus que cette mutation est homozygote (c'est-à-dire, présente sur les deux chromosomes
Les enfants sont les plus exposés
La prévention auprès des enfants est importante :
ils sont les plus sensibles aux sollicitations publicitaires pour les aliments
ils sont naturellement attirés par les goûts sucrés
une bonne partie des enfants a été habituée très tôt à un déséquilibre de l'alimentation, y compris dans le ventre de leur mère, si elle avait une alimentation déséquilibrée. C'est d'autant plus difficile de contrarier ces mauvaises habitudes qu'elles sont plus anciennes, cela demande plus de temps et de patience, pour eux et pour leur entourage.
En raison du mode de vie moderne, il devient difficile pour les parents de contribuer à une bonne nutrition de leurs enfants :
horaires de travail des parents faisant qu'ils sont souvent moins disponibles ;
éloignement des grands-parents pour des raisons professionnelles, ceux-ci ne peuvent pas garder les enfants au retour de l'école et leur transmettre de « culture culinaire »
perte des repères nutritionnels traditionnels qui faisaient la force de certaines régions ou pays (notamment en France dans le
Sud Ouest, ou dans les pays méditerranéens).
C'est pourquoi l'éducation à la nutrition est très importante, à l'école. Les expériences menées dans plusieurs villes françaises (programme
Epode) montrent l'utilité et l'efficacité de cette éducation, à la fois pour les enfants et pour leurs parents : ce sont les enfants qui se font les ambassadeurs d'une alimentation équilibrée auprès de leurs parents…
Les enfants sont moins inquiets à propos de leur physique et mangent à leur faim et grignote entre les repas ce qui n'est pas conseillé pour eux.
Pour les enfants obèses, il faut consulter un médecin généraliste ou même le medecin de la famille et non seulement il faut faire ce que le medecin dit mais il faut les respecter et avoir la volonté de maigrir mais aussi il faudra suivre votre enfant pour qu'il ne grignote pas.

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